THOMAS RACING DEVELOPPEMENT

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Coupe de France au Vigeant 2,3 et 4 octobre 2015

Les animateurs de la Coupe de France des Circuits 2015 avaient rendez-vous  sur le Circuit du Val de Vienne au Vigeant le premier week-end d'octobre. Comme tous les ans, des courses de superkart avaient lieu en alternance avec les courses de Coupe de France. Habituellement, il s'agit du Championnat d'Europe de Superkart. En 2015, on a eu seulement droit au championnat de France, mais de nombreux pilotes étrangers avaient quand même fait le déplacement. Sur le paddock on parlait un peu toutes les langues.

 

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En 2015, les superkarts 250 deux-temps (environ 100 chevaux) courent avec d'autres à moteurs 1000 quatre-temps en vé nettement plus puissants. Les accélérations sont vertigineuses. En contrepartie, les 1000 cm3 ont du mal à s'inscrire en courbe. C'est très impressionnant, mais quand on voit passer les nouveaux superkarts on regrette vraiment le bruit de moteurs à cylindres à trous.

 

Préliminaires

 

Pour nous, la course a mal commencé. J'ai passé le dimanche après-midi précédent au lit avec de la fièvre. J'aurais bien fait la même chose le lundi, mais j'avais promis comme tous les ans un coup de main pour l'organisation de la Virade de l'Espoir de Lacroix-Laval. Malade ou pas, il fallait conduire le 19 tonnes qui sert a transporter le matériel lourd. Conduire, c'est assez facile, mais il faut aussi charger et décharger et j'ai donc participé à la manutention à la main avec les autres bénévoles.  A midi, j'ai rendu le camion et je suis retourné me coucher, pour me réveiller seulement le lendemain pour aller au bureau.

 

Je me rends habituellement sur mon lieu de travail en train pour échapper aux radars. Dans les jours qui ont précédé la course du Vigeant, la SNCF a donné l'impression de multiplier les coups d'éclats pour que ses trains soient le plus en retard possible. Et le métro lyonnais a aussi été perturbé par les habituelles grèves des transports publics. Du coup, j'ai passé pas mal de temps en plein vent sur des quais à attendre des trains ou des rames fantômes. ça n'a pas arrangé mon état.  Finalement, en huit jours, j'ai du ingurgiter autant de médicaments que j'en consomme habituellement en trois ans.

 

Le jeudi, je quitte mon bureau de la Part-Dieu en vélo pour récupérer mon camion prêt à partir. Il est  garé à un kilomètre puisque toutes les places de stationnement disponibles dans le quartier sont minuscules.. En cinq minutes, je suis au volant du Midlum et je roule un kilomètre avant de tomber sur une des spécificités de Lyon : un bouchon. Dans le temps, un bouchon lyonnais, c'était un restaurant typique où on pouvait déguster une bonne andouillette bobosse ou un tablier de sapeur en buvant un verre de Beaujolais. Mais ça c'était avant... Avant qu'un édile local décide de s'acharner contre les automobilistes à grand coup de voies de bus, de parkings payants,  de limitations de circulation de toutes sortes et de vélos qui roulent à contre-sens et grillent toutes les priorités en quasi-impunité. Depuis que ce type est arrivé à la maire, un bouchon lyonnais, c'est un bouchon automobile, non pas comme partout ailleurs, mais pire que partout ailleurs... Le jeudi soir, j'ai fait 3 km (mesure GPS) en 1 heure 49.  à peine plus de 1,5 km/h. Le virtuose de la zone 30 devait être en pleine jouissance... Et ça a failli prendre bien plus de temps parce qu'au milieu de ce bazar, j'ai vu passer un scooter à pizza devant mon camion bloqué.  Le scooter, c'est rien. Le hic, c'est que j'ai aussi vu les feux de recul de la bétaillère (en français monospace) devant moi s'allumer quand le scooter était pris en étau entre les deux véhicules.  Le pizzaiolo à failli être moins épais que ses pizzas version low-cost...

 

C'était bien la peine que je quitte mon bureau tôt !  

 

J'ai dû  rouler une bonne partie de la nuit. Et j'ai été obligé de m'arrêter pour dormir sur la route. Sans chauffage, puisque le radiateur du camion ne marche que sur le secteur. ça n'a pas arrangé mon état grippal... En plus du coup de froid, j'ai ressenti un truc bizarre dans la poitrine tout le week-end. comme si mon cœur était serré. A 55 ans, on se pose des questions quand ça arrive. N'est-ce pas un avertissement avant un problème cardiaque ? Peut-être... On verra ça plus tard, je suis là pour faire rouler une monoplace, je fais rouler une monoplace. Le confort est un luxe que je considère réservé aux vieux chnocks. Et pour l'instant, j'ai la prétention de ne pas faire partie de cette catégorie, même si je connais des "vieux débris" de 20 ans mes cadets...

 

Le vendredi, je retrouve Jean-Claude Paulhiac qui m'aide à décharger le camion entre deux aspirines et autres Nurofène flash.

 

Essais privés du vendredi

 

Il y a 22 engagés en monoplace dont 10 FR2000 qui est la catégorie dans laquelle nous sommes engagés.  Tous les leaders de la coupe se sont inscrits : Sébastien Banchereau (Tatuus 2013), Fabien Lavergne (Tatuus FR2000), Alex Carnejac (Tatuus 2013), André de Baere (Tatuus 2014), Alain Castellana (Tatuus 2013.)  Il y a aussi la majorité des "lieutenants" : des pilotes qui n'ont pas fait ou terminé toutes les épreuves du  championnat : Alain Colomeda ( Dallara F308 Formule 3), Christophe Vernet (Martini MK79 Formule 3),  Francis Parent (Lola B06-30), Sylvain JOT (Dallara F305 Formule 3), Alexandre Lafourcade (Tatuus FR 2000), Christophe Riboulet (Tatuus FR2000), René Dallais (Tatuus FR2000), Philippe Fusillier (Dallara F302 Formule 3),  Rudy Volpe (Tatuus FR2000), Philippe Ferrer ( Tatuus FR2000), Joseph Girardeau (Tatuus FR2000), Patryck Boutin (Tatuus FR2000), Jean-Luc Lecire (Tatuus FR2000), François Mazingant (Swift 92 FF), Alexis Pouget ( Mygale.)

 

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La séance d'essais du vendredi est catastrophique. Toujours inquiet de ce qui se passe derrière en course, j'ai acheté deux rétroviseurs de GP1 pour avoir une meilleure rétrovision.  Et je les ai réglés à l'atelier. 

 

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Sur la piste, c'est extraordinaire !  Le champ de vision à l'arrière a doublé avec ces rétroviseurs. Le hic, c'est qu'ils sont juste dans mon champ de vision vers l'avant et que je ne vois plus du tout les points de corde. Je dois négocier les virages en deux fois. Pas très efficace, sauf pour faire des tête-à-queue...

 

Second problème : la coupure d'allumage automatique lorsqu'on actionne la commande de la boite séquentielle ne fonctionne plus systématiquement.

 

Je n'ai pas le temps d'en voir plus, la piste passe en full yellow à la suite d'une grosse sortie, puis on nous présente le drapeau rouge nous invitant à rentrer aux stands.

 

Jean-Claude déniche deux vieux rétroviseurs au fond de mon camion et les installe sur le châssis pendant que je règle les formalités administratives. Nous nous rendons aux vérifications techniques. Jean-Raph. le commissaire technique en chef de la Coupe de France n'est pas là. C'est un autre commissaire technique qui nous accueille. Evidemment, comme il ne connait pas l'auto, on a droit à un contrôle approfondi, y compris de nos tenues ignifugées, casques et hans. Contrôle passé avec succès. 

 

On rentre enfin sur le paddock pour s'occuper de la commande de boite.  Brandon vient d'arriver. Il nous donne un coup de main pour régler la commande de coupure.

 

Bilan de la journée : on n'a quasiment pas roulé, mais on a identifié deux problèmes qu'on espère réglés. Espère... parce qu'on ne peut pas slalomer sur le paddock à 150 à l'heure pour essayer la commande de boite...

 

Samedi

 

Seconde séance d'essais privés

 

 

Il commence à pleuvoir. Je suis en slicks. Je démarre mollo pour vérifier que tout va bien . Rétroviseurs : solution provisoire OK . Coupure d'allumage : toujours le même problème.

 

Deux tête-à-queue l'un derrière l'autre. Je rentre à la fin du second tour pour monter les pneus pluie. Je dois aider mes mécanos pour vite reprendre la piste.

 

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Alors que je commence un troisième tour, Full Yellow, puis drapeau rouge.  Il y a encore eu un crash...

 

Je n'ai quasiment pas roulé en essais privés... Du coup, je vais encore me retrouver avec 20 litres de carburant pour la séance d'essais qualifs.

 

C'est Romain Vassal (RV compétition) qui nous prête un capteur de coupure d'allumage pour réparer la commande de boite.

 

 

Essais qualificatifs

 

 

La coupure d'allumage ne fonctionne toujours pas. je suis obligé de faire les changements de rapports à l'ancienne.  ça ne doit pas faire perdre plus de deux dixièmes par tour, mais ça m'oblige à rester concentré sur mes manœuvres de boite et par conséquent un peu moins sur le reste. Malgré ce handicap, je constate que mon châssis est très bien réglé. Le Vigeant est le seul circuit où on a pu faire des essais deux mois avant la course cette année et ça se sent bien. Jamais je n'ai piloté une monoplace aussi précise. C'est dommage que je sois si peu en forme. Je n'attaque pas vraiment, mais je me rends bien compte que l'auto a un potentiel énorme. C'est juste moi qui n'en ai pas beaucoup aujourd'hui...

 

1'41 590 :  15 ème temps au général,  6 ème temps des FR2000. C'est moins que moyen, mais je ne m'attendais pas à mieux.  Devant,  Alain CASTELLANA est à 1/10, Sylvain JOT à 5 /10.    Derrière, Rudy VOLPE à deux dixièmes et Patryck BOUTIN à 5/10. ça devrait faire une course intéressante. D'autant plus que Philippe Fusiller est à trois secondes derrière mais qu'il a eu des problèmes mécaniques. C'est sûr, il vaut beaucoup plus que ça et il va tout faire pour redresser la barre.

 

 Philpppe FUSILLIER et sa Formule 3 Dallara F302 devant la Tatuus 2013 d'Alain CASTELLANA. Photo Jackie FUSILLIER.

 

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Première course

 

 

Le départ de la première course est digne d'un film burlesque. C'est Sylvain JOT qui déclenche le processus en démarrant une seconde avant l'extinction des feux. Pour ne pas être en reste certains autres se précipitent pour l'imiter.  Je fais partie de ceux qui ont attendu patiemment  l'extinction des feux pour partir....

 


 

 

 La règle aurait voulu qu'un second départ soit donné, mais (dixit le directeur de course, avec qui on a discuté amicalement un peu plus tard) il y a eu un  crash assez rapidement et le safety car a été sorti. Le directeur de course a considéré que le nouveau départ lancé après le safety car suffirait.  C'était en son pouvoir. Il a décidé.  On ne reviendra pas là-dessus.

 

Toujours est il qu'à l'issue du premier tour, les spectateurs ont eu droit à un peloton déjà bien étiré.

 

 

 

Quant à la Dallara-Mercedès qui a déclenché de ce bazar, elle n'est pas allée bien loin. Quelques hectomètres plus tard, elle faisait voler la poussière dans le bac à graviers lorsque je suis passé , sur la piste, à sa hauteur....

  

 A un moment, je m'aperçois que je rattrape  lentement Alain Castellana. Je le suis,  pour voir où je pourrais arriver à le passer. Certainement pas en ligne droite. Il a 20 chevaux de plus que moi et une boite à sept rapports à palettes au volant. Mais probablement encore moins au freinage puisque sa monoplace a des disques flottants alors que la mienne dispose de freins plus rustiques. Finalement, je me dis qu'il est peut-être encore plus mal en point physiquement que moi.

 

Il sort mollement du "trop vite", moi je suis bien mieux  passé. Et malgré ses 20 chevaux de plus, il ne parvient pas à me lâcher dans la ligne droite. Je garde l'aspiration au maximum. Je vais l'attaquer au freinage du Buisson.  Je sors de son sillage assez tôt,  pour éviter qu'on s'accroche connement comme à Lédenon.  Forcément, en agissant ainsi, je lui fait savoir que je vais l'attaquer. Il pourrait prendre une stratégie de défense qui m'obligerai à prendre de gros risques pour le passer. Mais, il ne change rien à sa trajectoire. J'attends d'être à sa hauteur pour freiner. Je saute sur la pédale du milieu.

 

Je suis devant. Je le lâche un peu.

 

ça dure plusieurs tours, mais je le sens revenir.  Il va m'attaquer à son tour.  Il essaye une première tentative. Je la juge trop timide et je me place en position de défense. Il ne passe pas.  Au bout de la ligne droite des stands, je vois le nez de sa monoplace à ma hauteur alors qu'il a plus de vitesse que moi. Je décide de le laisser passer. J'écrase les freins 5 mètres avant mon point de freinage habituel. 

 

Je suis derrière.  Mais j'essaye de ne pas me faire lâcher. 

 

J'arrive à rester dans son sillage ce qui me fait profiter de sa trainée aérodynamique quelques temps. Mais d'un coup, je sens que je suis sorti de la zone d'aspiration et j'assiste impuissant à sa fuite.

 

Il passe la ligne d'arrivée six secondes avant moi.

 

Je suis 12ème au général et 5ème des FR2000. Philippe Fusillier place sa Dallara F302 en treizième position à 3 secondes derrière moi.

 

La course est gagnée par la magnifique Martini MK79 de Christophe Vernet devant la Tatuus 2013 du leader de la Coupe de France Sébastien Bancherot et la Tatuus FR200 de Fabien Lavergne, le second de la Coupe de France. Fabien remporte donc la catégorie FR2000.

 

La Formule 3 Martini MK79 de Christophe Vernet.

 

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 Sébastien Bancherot, Alex Carnejac et Romain Vassal derrière la Tatuus FR2000 de Fabien Lavergne

 

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Le samedi soir nous sommes invités à boire l'apéritif par les pilotes de superkart. Jean-Claude a été parmi les premiers pilotes de Superkart. Il connaît tout le monde dans ce milieu. On passe un bon moment à-côté de la sono qui répand du Deep purple et du Pink Floyd sur le paddock.  On a l'impression d'avoir encore 20 ans.

 

Barbecue dans le camping car de Jean-Claude et soirée souvenirs ou Jean-Claude, François Mazingant et moi évoquons une époque où on se tirait la bourre  avec des 4 pattes Honda, des Kawa trois cylindres et autres Norton Commando avant d'acheter des véhicules quadrupèdes... Parfois, je me demande si dans quarante ans les jeunes d'aujourd'hui se retrouverons sur Internet pour reparler des vidéos sur Youtube et autres machins virtuels. Nous, quand on se mettait par terre, on en ressortait avec de vraies cicatrices. Et on en était fiers, même si ça faisait mal...

 

 Dimanche 4 octobre

 

Seconde course

 

Peut-être est-ce dû à tous les cachets que j'ai ingurgité durant le week-end, mais je n'ai plus beaucoup de souvenirs du début cette course, si ce n'est que comme dans la première, le passage à Arnaud Biet a été le théâtre d'une série de tête à queues. J'ai une seconde fois été obligé de contourner ce bazar inextricable par l'extérieur ce qui a considérablement allongé ma route.

 

Plus tard, je me suis retrouvé derrière Philippe Fusillier et  devant Rudy Volpe. Avec Rudy, nous avons dû faire trois quarts de la course juste séparés par deux ou trois longueurs de monoplace. Je pensais que Rudy aurait du mal à me dépasser tant que je ne ferai pas d'erreur, tout comme je crois que lorsqu'il est devant je ne parviens pas à le faire si lui n'en commet pas.  La preuve : dans cette course, entre le meilleur tour de Rudy et mon meilleur tour il n'y a que 42 millièmes de seconde. ça correspond à 1,40 mètre pour 3,4 km. Autant dire rien : une longueur de monoplace tous les trois tours de piste....

 

J'ai donc laisser un peu filer Philippe pour ne pas risquer la faute qui aurait laissé passer Rudy.

 

Vers la fin de course, le bout de la grande ligne droite est couvert par les débris de l'aileron arrière de la Tatuus  d'Alain Castellana. Il semblerait que sa transmission se soit bloquée à l'endroit le plus rapide de la piste l'envoyant par l'arrière dans le rail de sécurité alors que la monoplace évoluait à près de 240 km/h. Alain n'a semble t'il pas été blessé, mais son auto a été bien endommagée.

 

Laurent Lamolinairie (LAMO RACING CARS) avec son pilote Alain Castellana quelques minutes après le crash.  Malgré la vitesse à laquelle évoluait la monoplace au moment du choc, la cellule de survie n'a pas souffert et bien protégé le pilote.

 

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Philippe termine quatre secondes devant moi, Rudy 68 centièmes derrière. Je suis 13 ème.

 

Avec Rudy au départ de la course. A l'arrivée, la distance entre les deux autos était à peine supérieure.

 

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La course est gagnée par Sébastien BANCHEREAU, devant Fabien LAVERGNE et Christophe VERNET.

 

Brandon et Jean-Claude préparent la Tatuus pour la dernière course.

 

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 Troisième course

 

Le temps est incertain. En prégrille, Joseph Girardeau arrive en pneus pluie. Toutes les autres monoplaces sont en slick.

 

Quelques gouttes commencent à tomber. La course précédente à pris du retard. Tout le monde s'interroge sur le choix de pneus. Je suis déjà attaché, comme la plupart des pilotes. J'ai l'intention de partir en slicks, mais je fais quand même amener mes pluie et le matériel pour les changer.

 

Personne ne touche aux monoplaces,  mais toute la prégrille est en effervescence. il y a des mécanos qui courent un peu dans tous les sens. Tout le monde attend que les autres se décident à changer de pneus.

 

Soudain on voit de l'agitation sur la première ligne. une monoplace a été soulevée. c'est la ruée des mécanos pour monter les pneus à dessins sur toutes les monoplaces. On y  parvient  assez vite, mais Philippe Fusillier et René Dallais  sont un peu à la traîne.  Finalement,  tout le monde part en pluie. Tous sauf  Alexis POUGET. il n'a pas mis les pneus pluie, parce qu'il n'en a pas....

 

Le départ est donné pour deux tours de reconnaissance derrière un pace car. Pendant ces tours, on a le temps de s'apercevoir que toute la partie lente du circuit est devenue une patinoire à la suite d'une rupture de carter d'huile. Il va y avoir du sport....

 

Le départ de la course est donné. La tête de course est déjà dans le décor au "trop vite" : Sébastien Bancherot et Fabien Lavergne sont plaquées contre le mur de pneus.  Ils ne repartiront qu'avec la dépanneuse. On passe quelques tours en full yellow avant un second départ lancé.

 

On fait quelques tours sur cette piste apocalyptique.

 

Ci-dessous, une vidéo embarquée dans la course de berlines qui a eu lieu après la course de monoplaces. On voit bien que la piste du circuit du Val de Vienne est mal drainée.

 

 

Je suis 7ème, mais à aucun moment je ne perds de vue la tête de course.  Au quatrième  tour Philippe Fusillier part à la faute dans le S du Sanglier. Je le vois enlisé dans le bac à graviers. Au tour suivant, on passe en procédure de full yellow. Le pauvre Alexis Pouget a aussi fini par sortir à cause de ses pneus inadaptés. On fait quelques tours au ralenti. Je suis en train de me déconcentrer. Quand le drapeau vert ressort.  Il ne reste que quelques secondes de course. Je me fais prendre bêtement deux places par Chabaud et de Baere juste avant de passet la ligne d'arrivée.

 

Il est trop tard pour remonter, je termine 9 ème au général et quatrième en FR2000.

 

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Photo Jean-François LESENNE

 

La course se termine sur la première victoire d'Alex Carnejac (Tatuus FR2013) devançant Christophe Vernet (Martini MK79) et Jean-Luc Lecire  (Tatuus FR2000)

 

Si les résultats de ce week-end sont assez décevants en termes de points marqués dans la Coupe de France, il reste que cette participaption semblait inespérée deux jours plus tôt en raison de mon état de santé.  Rien que ça valait la peine d'être vécu.  La course du Vigeant marque aussi l'arrivée de Brandon au sein de notre petite équipe. Brandon a parfaitement su tenir son rôle et étant très impliqué et efficace.  c'est donc à lui que nous laisserons le dernier mot :

 

 

"Le Vigeant est un circuit magnifique pour ma 1ère expérience du circuit en parfaite autonomie comme mécanicien dans un team. Je me suis senti a l'aise , dans mon élément . Avoir travaillé au circuit  de Croix en Ternois avec l'écurie Griffith's avant de partir au Vigeant m'a permis d'acquérir une expérience bénéfique. Avec Gilles j'ai acquis de nouvelles connaissances et des savoir-faire,  j'ai rencontré des personnes magnifiques comme Jean-Claude  Paulhiac, Philippe Fusillier et ses parents et tant d'autres ... Je vous suis très reconnaissant de m'avoir accueillis et m'avoir fait passer un week-end inoubliable. Dommage que le temp ait  toujours changé d'humeur.  Notre problème de boîte séquentielle n'a pas pu être résolu,  mais hormis ces détails on s'est payé une bonne tranche de rigolade j'espère juste que j'ai été très bon et efficace pour ce week-end. Merci encore a vous de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de m'épanouir. "

 

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05/10/2015
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