THOMAS RACING DEVELOPPEMENT

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Le soudage huitième partie : la sécurité du soudeur

INTRODUCTION

 

 

Les liens vers les différentes parties de cet article apparaissent en caractères orange dense dans le texte.

 

Dans la première partie de cet article, nous avons présenté les différents procédés de soudage et donné quelques définitions communes à la majorité des procédés.

 

Dans la seconde partie de cet article, les soudages à l'électrode enrobée (EE) et à l'électrode réfractaire (TIG) ont été passés en revue en détails.

 

La troisième partie est consacrée aux procédés de soudage utilisant une électrode constituée d'un  fil fusible MIG  qui sert de métal d'apport (Metal inert Gas) MAG (Metal Activ Gas) et fil fourré.

 

La quatrième partie a été  consacrée au soudage à la flamme et au soudage par résistance.

 

La cinquième partie traite de la métallurgie du soudage à propos des aciers non alliés.

 

 

La sixième partie est consacrée à la métallurgie des aciers alliés, notamment  les  aciers inoxydables qui sont en fait une catégorie particulière des aciers alliés.

 

Dans la septième partie, nous avons parlé de la thermomécanique du soudage et annoncé cette huitième partie.  Nombreux sont les soudeurs qui négligent plus ou moins totalement cette partie du travail. Souvent par manque d'information. Pour avoir encadré pas mal de chantiers industriels, je sais que même les professionnels sont souvent très mal informés sur les dangers liés à leur activité. Nous passerons très rapidement sur l'aspect réglementaire dont l'observation ne concerne que les professionnels qui sont majoritairement bien renseignés sur ce sujet. En général, ils ne travaillent pas seuls et il y a très souvent quelqu'un pour les rappeler à l'ordre quand c'est nécessaire. Nous consacrerons beaucoup plus de temps à l'aspect sanitaire. Mon objectif est de convaincre les lecteurs qu'avec très peu de précautions, souvent d'un coût dérisoire, ils peuvent considérablement augmenter leur sécurité.

 

DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

 

Les dispositions réglementaires découlent du code du travail. Leur application est obligatoire dans un milieu professionnel. L'amateur bricoleur peut se dispenser des formalités administratives. Cependant nous l'incitons à s'inspirer des pratiques des professionnels pour assurer sa sécurité et celle de ses biens.

 

Qui est concerné ?

 

En matière de droit, il existe deux types de responsabilités :

  • La responsabilité civile. Elle oblige à indemniser une victime de ses actes lorsqu'ils conduisent à un préjudice subi par la victime. Par exemple un soudeur qui met le feu à la maison de son client doit et peut être condamné à rembourser le coût des dégâts qu'il a causé. En pratique, il le sera quasiment systématiquement. La responsabilité civile peut être couverte par une assurance.
  • La responsabilité pénale (ou délictuelle) est l'obligation faite à une personne reconnue coupable par un tribunal de répondre d'une infraction délictueuse commise ou dont elle est complice, et de subir la sanction pénale prévue par le texte qui les réprime. Les sanctions encourues peuvent aller jusqu'à des peines de prison ferme. On ne peut pas s'assurer en responsabilité pénale. Sinon croyez bien que j'achèterai une Porsche GT3 RS, que je prendrais une telle assurance et que je mettrai des oeillères pour ne plus voir les panneaux de limitation de lenteur de Macron et sa bande...

 

En conséquence, la plupart du temps, le particulier soudeur qui provoque un préjudice à un tiers n'est pas concerné par la responsabilité pénale, alors qu'il l'est toujours par la responsabilité civile. Encore faut-il qu'il soit en mesure de prouver qu'il ne s'agissait pas de travail dissimulé...

 

Au sein de l'entreprise et du fait du Code du travail, peuvent être pénalement responsables séparément ou ensemble ceux qui ont transgressé la loi. L'auteur des faits est quasiment systématiquement concerné, mais sa hiérarchie, et le chef d'entreprise le sont également même s'ils n'étaient pas sur les lieux au moment des faits.

 

Toutes les dispositions du code du travail doivent être respectées dans le cadre d'une activité professionnelle.  Les entrepreneurs sont tenus de s'informer de l'ensemble du code du travail et d'assurer une veille réglementaire pour tenir leurs connaissances à jour. L'ensemble des textes applicables est disponible sur le site Légifrance.

 

ttps://beta.legifrance.gouv.fr/codes/texte_lc/LEGITEXT000006072050/

 

Le chef d'entreprise est dans l'obligation d'appliquer et de faire appliquer la loi lors des activités de l'entreprise.

 

Les informations qui sont données sur cette page le sont sans aucune garantie, ni mise à jour. Nous ne parlerons ici qu'un d'une seule obligation légale : le permis de feu.

 

Mais avant cela rappelons que l'entreprise est tenue de fournir à son personnel tous moyens nécessaires à sa sécurité et à celle des autres personnes présentes sur les lieux des travaux.

 

Par exemple, des précautions doivent être prises pour éviter qu'un passant ne soit atteint par un "coup d'arc" (voir définition plus loin.)

 

Le permis de feu

 

Le permis de feu est un document obligatoire qui doit être signé avant le début de travaux effectués dans un cadre professionnel avec une source de chaleur. Sont évidemment concernés les travaux de soudage et de meulage (production d'étincelles.)

 

En quoi consiste le permis de feu ?

 

il s'agit d'un contrat signé par trois personnes :

  • Celui qui donne l'ordre de travail ;
  • Celui qui exécute le travail ;
  • Celui qui vérifie que les prescriptions du permis de feu sont respectées.

 

Chaque partie engage sa responsabilité pénale.

 

Le document décrit les dispositions à prendre pour éviter tout risque d'incendie et la conduite à tenir au cas où malgré tout il se produirait. Le document concerne une seule opération. Les permis de feu permanents n'existent pas. Le donneur d'ordre doit imposer toutes les dispositions nécessaires à l'atteinte de ces objectifs. Pour cela, il doit avoir une parfaite connaissance des risques existant sur le lieu de l'intervention. Ce lieu est précisé sur le permis. Il n'existe aucune dérogation. Lorsqu'il rédige le permis de feu, il doit procéder à une visite des lieux avec l'opérateur et le chargé de la sécurité de l'opération afin de leur présenter risques,  moyens de prévention et toutes consignes nécessaires. Il signe le permis de feu qui est rédigé en plusieurs exemplaires (une par partie) et doit être archivé, même l'opération terminée. En signant, il engage sa responsabilité.

 

L'exécutant doit respecter toutes les prescriptions du permis de feu. avant, pendant et après les travaux. Si ce n'est pas possible, il n'est pas autorisé à commencer les travaux. Il signe le permis et engage donc sa responsabilité à ce niveau.

 

Le chargé de la sécurité de l'opération doit s'assurer que toutes les consignes ont été respectées avant, pendant et après les travaux. Il signe le permis de feu, donc il engage sa responsabilité.

 

Exemple de permis de feu

 

On trouve sur Internet de nombreux formulaires à remplir. On peut aussi acheter des carnets imprimés dans le commerce.

 

 

Conséquences

 

Si le permis de feu est correctement rédigé et respecté, il ne peut pas se produire un incendie.

 

Si un incendie se produit (cela suppose que les conditions précédentes n'ont pas été remplies) l'opérateur et le chargé de la sécurité disposent de tous les moyens nécessaires pour lutter contre le feu, pour avertir les secours, pour protéger les personnels et installations susceptibles d'être impactés.

 

Si l'incendie se produit, il est possible que la direction de l'entreprise, l'inspecteur du travail, les compagnies d'assurance ou le Procureur de la République en soient informés. A ma connaissance seul l'inspecteur du travail ne peut pas poursuivre en justice les protagonistes. Par contre, il a la possibilité de transmettre le dossier au procureur qui lui en a le pouvoir.

 

Les tribunaux seront alors amenés à confronter le permis de feu et les résultats de l'enquête de gendarmerie qui peut avoir lieu pour déterminer les responsabilités. Si un incendie s'est produit, il y a forcément eu une défaillance d'au moins l'une des parties.

 

Rappelons qu'au pénal, le chef d'entreprise peut être impliqué même s'il n'était pas sur les lieux ! Le Procureur de la République peut décider de classer sans suite ou de poursuivre qui lui semble bon.

 

Remarque : le procureur peut poursuivre qui bon lui semble, y compris un particulier. Mais il ne pourra pas poursuivre un particulier (sauf travail dissimulé) pour non-respect du Code du travail. En conséquence, à ma connaissance pas pour absence de permis de feu. J'invite néanmoins mes lecteurs à se renseigner sur le site Légifrance sur lequel ils trouveront non seulement le Codu Travail, mais également le Code Civil et tous les Codes en vigueur et à jour.

 

https://www.legifrance.gouv.fr/initRechCodeArticle.do

 

ASPECT SANITAIRE

 

Risque d'incendie

 

Permis de feu obligatoire ou pas, le soudeur a tout intérêt à effectuer lui-même l'analyse de situation obligatoire pour remplir un permis de feu avant de commencer les travaux. Quelles sont les matières combustibles situées à proximité ? Comment les éloigner ou éloigner les pièces à traiter ? Eloignement physique, démontage des parties à traiter, tôle de protection, couverture ignifugée, etc. Comment limiter les conséquences d'un départ de feu accidentel ? Extincteur à proximité. Fixer un petit extincteur sur un chariot à bouteilles de gaz de soudage pour l'avoir sous la main est une bonne précaution. Connaître le comportement au feu des matières stockées à proximité. Par exemple, ne jamais utiliser un extincteur à eau sur un feu d'aluminium en raison des risques d'explosion extrêmement violente. Prévoir un moyen d'évacuation. Par exemple en cas de feu de trichloréthylène, il y a dégagement de Chlore qui est mortel. Mieux vaut s'enfuire que d'en respirer accidentellement. Connaître le moyen d'appeler les secours et de prévenir les voisins pour le cas où on n'arriverait pas à maîtriser un départ d'incendie.

 

Tout ça revient à rédiger un permis de feu si ce n'est par écrit au moins dans sa mémoire, pour être prêt à toute éventualité.

 

 

ON NE SOUDE NI NE MEULE PAS MOINS DE DEUX HEURES AVANT DE QUITTER LES LIEUX

 

 

Risque de brulure par contact

 

Ca peut paraître une lapalissade, mais le métal chaud, ça brûle...

Un soudeur doit porter des gants (on verra ensuite que c'est pour de multiples raisons.) Ces gants doivent être conçus de telle manière qu'aucune projection de métal en fusion ne puisse rentrer à l'intérieur. Evidemment ces gants doivent être dans une matière non combustible, mais également le plus isolante possible. Attention aux gants en cuir qui ralentissent le passage de la chaleur mais qui une fois chaud cuisent la main de l'opérateur. Quans on se brule en touchant un objet, on retire immédiatement la main. Quand on se brûle dans un gant, on ne peut pas sortir la main instantanément. Plus le gant est serré, plus c'est difficile. Une paire de gants de soudeur homologués ne coûte pas très cher et comme on le verra plus loin protège contre divers dangers. Prendre si possible des gants à manchette qui recouvrent les manches du vêtement de travail. surtout lorsqu'on soude en corniche.

 

Le soudeur doit porter une grande attention au choix de ses chaussures. En effet, il n'est pas rare, surtout en carrosserie automobile qu'une grosse bille de métal en fusion parvienne à rentrer dans une chaussure un peu trop évasée.  Ceux à qui c'est arrivé se souviennent longtemps du temps nécessaire pour délacer leur chaussure et la retirer. ça paraît interminable. Idéalement, il faudrait que le vêtement de travail recouvre les chaussures. C'est souvent très difficile.

 

Le vêtement de travail doit couvrir toutes les parties du corps et être le plus étanche possible. En effet, lorsqu'on soude en corniche (soubassement de carrosserie sur pont élévateur, par exemple), des projections peuvent rentrer dans le cou. Même motif que pour les chaussures, même punition... Evidemment, il doit être difficilement inflammable. Pas de vêtement en Nylon !

 

On préconise souvent les tabliers de cuir. C'est une bonne précaution à condition de ne jamais travailler à proximité d'organes en mouvement (machines, moteurs, etc.) Sinon, mieux vaut s'abstenir.

 

Risque de brulure par rayonnement

 

 

Le risque de brûlure par rayonnement est surtout lié aux procédés de soudage à l'arc. L'arc émet beaucoup de rayonnement ultra-violet. Les yeux de l'opérateur, de son aide et des personnes se trouvant au voisinage peuvent être affectés par le fameux coup d'arc en quelques secondes. C'est très douloureux. En général on passe ensuite une très mauvaise nuit en ayant l'impression d'avoir du sable dans les yeux. Mais si l'exposition se prolonge, l'impact peut être bien plus important et irréversible.

 

On ne doit jamais souder sans masque, même quelques secondes. La teinte du masque doit être adpatée au procédé utilisé et à l'intensité du courant de soudage.

 

Document Wuithom établi d'après la norme CE-EN 379 2009

 

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Le rayonnement UV atteint toutes les parties du corps qui ne sont pas protégées par un écran. Si les yeux sont les plus sensibles, toute la peau peut être brûlée, comme sous l'effet d'un coup de soleil.  Le port de gants, de vêtements enveloppant et d'une cagoule qui protège bien le cou suffisent s'il n'y a pas de surfaces réfléchissantes à proximité.

 

On ne peut pas toujours utiliser une telle cagoule. par exemple pour du soudage d'arceaux de sécurité dans des coques de voitures de rallye ou pour des travaux sur des soubassements sans dispositif élévateur.  Dans ce cas, bien penser à envelopper le cou sinon "coup de soleil" douloureux garanti.

 

En cas de soudage dans un atelier où travaillent d'autres personnes, des rideaux spéciaux servent à protéger les autres personnes se trouvant à proximité. Peu d'amateurs en disposent.

Dangers des courants de soudage

Les dangers des courants de soudage sont les plus ignorés du grand-public, et même de certains soudeurs professionnels.

Electrocution

Au-delà de 50 milliampères, le risque de fibrillation  ventriculaire existe. Le coeur est un muscle qui répond à des impulsions électriques.   La fibrillation ventriculaire (FV) est un trouble du rythme cardiaque correspondant à la contraction rapide, désorganisée et inefficace des ventricules cardiaques. Ce qui veut dire que le cœur ne bat plus comme d'habitude, il ne pompe plus, il tremble.

Lors d'une FV, la perte de conscience est généralement immédiate. C'est une cause, sinon la principale cause d'arrêt cardiaque et de mort subite. Sans intervention médicale spécialisée, la mort survient en quelques minutes si aucun traitement n'est administré.

(Source Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fibrillation_ventriculaire


 On se protège habituellement contre de tels accidents soit en installant un disjoncteur différentiel limitant le courant à 30 mA, soit en utilisant une très basse tension, inférieure à 48 volts, ce qui limite implicitement le courant qui peut traverser le corps humain.

 

Dans le cas du soudage, les tensions peuvent dépasser la gamme des très basses-tension.  Les générateurs fournissant plus de 65 volts sont assez courants. Par conséquent, un courant de fuite peut dépasser 30 milliampères. Certains utilisateurs de générateurs de soudage croient se réfugier derrière un disjoncteur différentiel 30 milliampères. C'est insuffisant. En effet, le disjoncteur différentiel protège contre les fuites de courant vers la terre. Or, un soudeur non protégé peut se trouver entre la torche et la masse de la pièce. Surtout s'il tient l'une des pièces à assembler à la main pendant le pointage. Ce cas n'est pas exceptionnel, loin s'en faut. Le courant de fuite qui traversera son corps n'ira pas forcément rejoindre la terre. Par exemple, si le soudeur est dans un véhicule posé sur ses pneus (isolants.) Dans ce cas, le disjoncteur différentiel n'aura aucune raison de réagir. Le soudeur peut y laisser sa vie.

 

Signalons également que les installations industrielles ne comportent pas obligatoirement de disjoncteur différentiel 30 milliampères.

 

Le meilleur moyen de se protéger contre ce genre d'accident est de porter des gants et vêtements de cuir épais. En effet, la résistance du cuir est très supérieure à celle de la peau humaine. A condition que le cuir soit sec.

Electrisation sans électrocution

Les électrisations sans électrocution sont bien plus pernicieuses et très peu de gens s'en soucient. C'est un tort. Et nous allons voir pourquoi. Ce qui suit est un résumé de ce que je crois connaître. Je ne suis pas médecin. Cependant, je souhaite expliquer avec mes maigres connaissances en la matière que les utilisateurs qui sont soumis à des passages de courants faibles, mais prolongés peuvent subir des dommages corporels extrêmement graves.

Structure d'une cellule vivante

À l'état normal, toute cellule vivante est porteuse d'une charge électrique qui est différente de la charge électrique présente dans son environnement. Cette différence entre ces deux charges électriques, intra et extra cellulaire, peut être mesurée par un voltmètre. A l'état normal, cette lecture indique une charge positive pour l'environnement extra-cellulaire et une charge négative pour l'intérieur de la cellule. Cette différence de charges électriques s'observe de part et d'autre de la membrane cellulaire qui sépare, dans les faits, les milieux extra et intra cellulaires. Par exemple, il est ainsi fréquent de rencontrer des charges de - 40 mV à - 60 mV (moins 40 à moins 60 mV) pour une cellule.

Cette différence de charges électriques se définit comme étant une polarisation, on dit alors que la membrane cellulaire (neuronale ou axonale dans le cas présent) est polarisée. Cette polarisation concerne classiquement deux électrolytes, le sodium (Na+) et le potassium (K+). Le Ca++ et le Cl- jouent aussi un rôle mais plus tardivement dans la génération d'un influx. La polarisation s'explique par le fait que la concentration en ions sodiques, Na+, est plus élevée à l'extérieur de la cellule qu'à l'intérieur de celle-ci. Les ions potassiques, K+, se retrouvent en plus grande concentration à l'intérieur de la cellule qu'à l'extérieur mais ne font pas le contrepoids avec les ions Na+ pour ce qui concerne les charges électriques étant donnée l'importante différence quantitative en faveur des ions Na+.

Source palli-science.com

Passage de courant continu dans une cellule

La cellule étant constituée en majorité d'eau contenant des éléments dissous, le passage d'un courant va créer une électrolyse. La cellule va être détruite par dissociation d'ions.

Tous les techniciens qui travaillent dans le domaine de la galvanoplastie savent qu'il ne faut jamais s'accouder contre une machine de traitement, mêmes si les tensions sont très faibles. Le risque est le même pour les soudeurs non protégés.

Passage de courant alternatif dans une cellule

Pour un biologiste, l'entité décrite dans le paragraphe structure d'une cellule est une cellule. Pour un électricien, cette entité est un condensateur : un dipôle présentant une partie électriquement isolante séparant deux zones portant des charges de signes opposés.

Les électriciens qualifient les condensateurs avec deux grandeurs principales : la capacité Q qui correspond à la charge multipliée par la tension aux bornes du dipôle et la tension de claquage de l'isolant.

Quand le courant traverse la cellule, la tension de claquage peut être atteinte, même pour des tensions très faibles, puisque les tensions normales sont inférieures à 0,1 volt. La cellule sera détruite par perforation de sa membrane.

Je crois en avoir assez dit pour que tous les soudeurs comprennent qu'il ne faut pas jouer avec ce genre de risque. 

Aucune dérogation ne doit être faire à la règle qui impose de porter des gants et vêtements isolants, même si on n'a qu'un petit générateur domestique délivrant des tensions très faibles.

 

 

 

 



31/03/2020
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